Du 12 septembre au 23 novembre 2025
Loïc Arnaud, Chahab, François-Xavier Fagniez, Pierre Fournel, Uwe Klamka, Sophie Lassègue, Ivan Lassère, Giovanni Morello, Elena Peinado
« L’artiste a toujours porté un regard aiguisé sur la nature. Des premières représentations autonomes à l’introspection physique du paysage, le thème est devenu un lieu commun.
Au-delà de la représentation du sujet, que retient l’artiste de cette expérience, que nous transmet-il ? Une ode, un sentiment intime de plénitude, nous en conviendrons, mais gageons que ce soit aussi un message nous alertant de sa transformation inexorable.
L’artiste n’a désormais plus comme seule ressource que de pointer du doigt la part invisible et fragile de notre environnement, sa mémoire comme l’empreinte que l’homme lui inflige. Le vivant est désormais au cœur d’une réflexion qui dépasse les frontières de l’art. Pourtant, l’artiste a souvent prophétisé. Peut-être dans le désert, d’ailleurs.
Dans le « Printemps », célèbre œuvre de Sandro Botticelli, on peut observer deux poumons qui se dessinent dans le feuillage de l’arrière-plan. Il est fort possible que ce soit le fruit du hasard...
« D’air et de pierre » est d’abord un poème ou une louange témoignant d’une contemplation teintée d’inquiétude. La métamorphose de la nature ne se perçoit pas au premier coup d’œil. On pourrait même affirmer que cette métamorphose, si nous écartons le rythme des saisons, nous est étrangère.
Pour autant, c’est notre compagne au quotidien, et pour l’artiste, parfois, une compagne d’atelier. Vincent Van Gogh ne communiquait plus qu’avec elle, restituant, dans ses dernières représentations, sa vibration et son énergie vitale.
À l’occasion de cette exposition, une table ronde organisée avec des acteurs locaux permettra de soulever des questions sur les consciences environnementales et de donner la parole à ceux qui vivent la nature de l’intérieur, qui l’observent au plus près et s’inquiètent des enjeux écologiques, notamment dans le monde rural à proximité de la Minoterie. »
Du 20 juin au 31 août 2025
Jules Lesbegueris et Jean-Louis Fauthoux
L' exposition d'été 2025 devrait associer le travail de Jules LEBESGUERIS et celui de Jean Louis FAUTHOUX dans une danse contrastée de noir et de blanc.
Jules LESBEGUERIS est un jeune artiste qui explore le charbon comme une matière noire chargée d'énergie et de ressources jusqu'alors inattendues.
Il en aura mesuré la lumière comme le fit un certain Pierre Soulages mais aussi les propriétés physiques lorsqu'il en extrait les coupes, les lamelles et les déformations tectoniques.
Les découpages cadastraux, les visions en plan, les « espaces / temps » révèlent indistinctement une pesanteur de la matière en même temps que la légèreté des architectures aériennes dont l'artiste contrôle les données.
La blancheur striée des papiers, autres architectures aériennes de lumière proposées par Jean Louis FAUTHOUX, est amplifiée par la résonance qu'en livre ce dernier dans l'un de ses livrets intitulé : « Je me défais de l'ombre du poème ».
Le mouvement de l'air, le ras du vide, la transparence, la disparition, l'effacement...
Ces deux artistes évoquent bien une genèse de la nature, ses origines, une poésie nue et vierge débarrassée de ses chimères.
Du 22 mai au 8 juin 2025
Vernissage le lundi 19 mai à 19h00
L'association Nayart présente son "Expo des élèves 2025".
Une partie des travaux réalisés dans le cadre des projets d’éducation artistique et culturelle (EAC), mis en place par l’association Nayart, sera présentée :
- L’école Arc-en-Ciel D’Igon avec l’artiste Caro Worboys
- Le Collège du Bois d’Amour de Billère avec l’artiste Chahab
- Les écoles d’Arros-de-Nay, Bordères et Saint-Vincent avec l’artiste Florence Barbéris
Du 7 mars au 11 mai 2025
Florence Barberis
Vernissage de l'exposition le dimanche 9 mars à 11h
Si Florence BARBERIS pratique une gravure ancrée dans la tradition et la technique, c’est pour mieux s’en libérer. Le mode de reproduction est abandonné au profit d'un mode d’expression très personnel, décliné en variantes subtiles d’épreuves uniques obtenues, pas à pas, par le jeu d’essuyages, de collages, de superpositions de juxtapositions, pour créer des liens, des passerelles entre les territoires, entre les personnes, entre les histoires.
L'artiste réalise des œuvres qui se répondent, se superposent, se recoupent et qui aiment à interroger la spécificité des espaces à l'occasion de ses résidences.
La recherche de l’artiste s’oriente vers une approche de plus en plus décalée de la gravure traditionnelle, travaillant avec une certaine spontanéité pour révéler et mettre en lumière une singularité environnementale.
La Minoterie, son histoire, sa particularité architecturale, la nature qui la borde et notamment l'eau constituera un écrin exceptionnel pour accueillir son travail de recherche.
Du 6 au 22 décembre 2024
Ouverture de l'exposition du jeudi au dimanche de 14h à 18h.
12 artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre.
Des grands formats seront aussi proposés au prix maximum de 500 euros.
Artistes
BONNEFIS Nelly - COHEN SCALI Sophie - COULOUME Alain - DE VELLOU Laurence - DURELLO Jean - KRESSER Inge - LAITINEN Eela - LAVIGNE Etienne - LECQUE Laeticia - MACGOWAN Diane - MARS Jessica - PARRIEUS Thérèze
Vendredi 6 décembre 2024
Ouverture de l’exposition de 16h à 20h.
Vernissage de l’exposition à 18h30.
Date
Du 6 au 22 décembre 2024
Contexte
En 2024 et après deux ans ans d’absence, l’association Nayart et Chahab présenteront la 20ème édition de l’exposition « Cadeaux d’artistes ».
Vingt artistes vendent leurs œuvres (entre 10 et 15 œuvres) au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre. Il s’agit de petits formats (peintures, sculptures, photographies….). Les artistes pourront présenter des œuvres aux formats plus grands au prix maximum de 500 euros.
Cette année, les candidatures seront ouvertes uniquement aux artistes n’ayant jamais exposé pour l’exposition « Cadeaux d’Artistes ».
Objectif
Cet évènement est un très bon moyen de promouvoir l’art et les artistes contemporains. Le public comprend l’intérêt d’offrir ou de se procurer une œuvre originale et unique.
Lire la suite : Appel à candidature pour l’exposition « Cadeaux d’artistes 2024 »
Du 20 septembre au 1er décembre 2024
Thomas Bouquet - Mauricio Gómez -Belem Julien et Mathieu Schmitt
Isabelle Leclercq - Eliane Monnin
"Quelle extraordinaire consolation face à la désolation de la nature que de voir un oiseau construire patiemment son nid. Comme si le temps s'arrêtait, comme si les rythmes s'inversaient...
On nous martèle sans cesse que l'avenir de la planète est fait de petits gestes, de « petits traits ». Le terme est bien choisi pour révéler l'originalité d'un troisième projet marqué par l'obsession de la reconstruction.
Six artistes semblent s'être réunis autour d'une cause : celle de reconstituer une nature hypothétique ou un paysage fantasmé en donnant naissance, comme le ferait un botaniste, à toutes sortes de pousses, de bulbes ou de résurgences proliférantes d'origine organique ou minérale. C'est l'obsession, voire « une administration de l'extrême urgence », qui leur est venue à l'esprit pour définir une affinité certaine entre des œuvres. Un désir de faire ensemble mais en révélant plutôt le besoin d'agir. Marcel Duchamp le définit comme un mode d'action, un processus créatif en mimant de façon poétique et exponentielle la croissance naturelle elle-même.
Le processus commun s'apparente donc à un programme visant à élaborer des entités en croissance dont la multiplication du geste apparent permet de mesurer l'avancée. Cette obsession commune et féconde se manifeste dans l'apparition de formes nées d'une accumulation, d'une agglomération de motifs identiques ou modulés. Chez Mathieu SCHMITT et Belem JULIEN, les petits traits, au feutre ou à la gouache, font office de briques simples et élémentaires. Des modules dont les possibilités d'alignement, de juxtaposition, de combinaison sont infinies et génèrent des espaces insoupçonnés.
Les dessins de Thomas BOUQUET évoquent des paysages qui affleurent ou se dérobent, tantôt abrupts, tantôt d'une paradoxale douceur.
Depuis des années, la peinture de Mauricio GOMEZ JARAMILLO cherche un chemin à travers les broussailles. Ses traits sont des lignes, des lianes, des branches aux enchevêtrements colorés.
Les céramiques d'Isabelle LECLERCQ et d'Eliane MONNIN évoquent des fossilisations, le bruissement pétrifié des vagues, des coraux et autres foraminifères à l'étrange géométrie.."
Alain-Jacques Lévrier-Mussat
Du 13 juin au 8 septembre 2024
Sourena Parhizkar
L'été nous conduit à l'exil ou à l'imaginer. Un exil ou l'ellipse d'une rencontre entre deux cultures avec l'exposition de l'artiste franco-iranien Sourena PARHIZKAR qui réside en France depuis 2010.
Lui non plus n'est pas indifférent à la question du paysage et de la terre comme métaphore de l'état du monde.
Après avoir été fortement inspiré dans son travail par les motifs et les récurrences de l'architecture traditionnelle iranienne, il finit par céder à la hiéroglyphie des grands espaces pour révéler les failles et les brisures d'un univers terrestre déshumanisé. Le sort de la nature et de l'homme apparaît comme étroitement lié à travers l'exploration de matériaux organiques en perpétuelle mutation.
Une œuvre fragile qui nous fera traverser les terres mutilées et l'universalité d'un message écologique en friche.
L'artiste utilise la craquelure, la coulure comme allégorie de l'incident, de l'accident qui détruit le motif ornemental propre aux traditions de l'orient.
Les arbres sont également très présents dans son travail. Et ce qui apparaissait comme la matrice sacrée d'une culture, le signe d'un équilibre, d'une unité se métamorphose en monstre inquiétant.
Ses sculptures polymorphes préfigurent de la coupure ou de l'écrasement.
L'avenir semble peu réjouissant dans le glissement qui s'opère... Ce qui semblait ancestral n'est plus, il disparaît inexorablement jusqu'à ces étranges figures qui se transforment en pointes. Devons-nous retenir de l’œuvre de ce jeune artiste toute l'actualité d'un présage : Et si la situation était devenue irréversible ?
Alain-Jacques Lévrier-Mussat
Du 17 mai au 2 juin 2024
Vernissage de l'exposition le vendredi 24 mai à 18h
Les travaux des écoles de la Communauté de Communes du Pays de Nay et des collèges et lycées du département du 64 sont présentés dans la salle d'exposition.