logo nayart minoterie V     ESPACE D'ART CONTEMPORAIN

Du 6 octobre au 18 novembre 2012

Chahab, Nathalie Dumonteil, Christel Llop et Edith Schmid

Traces, signes, dessins, l’écriture est multiple. Elle a occupé l’esprit de l’homme et lui sert de moyen de communication depuis la nuit des temps.

Dans l’exposition présentée par Nayart du 6 octobre au 18 novembre, l’Ecriture est devenue autre.

4 artistes inventent leur propre langage et s’approprient l’écriture. Chacun d’eux passe par des chemins déjà empruntés et pourtant réinventés. Influencés par l’Orient, le Moyen-Orient et l’Occident, ils rêvent, pensent, voyagent. Les mots deviennent sculptures, peintures.

Chahab, Nathalie Dumonteil, Christel Llop et Edith Schmid surprennent dans «Histoires de lettres». Papier griffé par la plume, plaque de zinc mordu par l’acide, écriture redevenue pure gestuelle, la plastique parle silencieusement aux yeux du visiteur.

Ainsi l’oeuvre ne cesse-t-elle d’élargir ses limites, comme un nouveau langage à partager.

Vernissage le vendredi 5 octobre à 18h30

Temps forts

Samedi 6 octobre à 15h
Rencontre avec le public des quatre artistes
Samedi 13 et Dimanche 14 octobre
Atelier « Calligraphie » animé par Chahab - Sur inscription
Samedi 27 octobre
Atelier « Écriture et matière » animé par Isabelle Crampe - Gratuit - Sur inscription
Dimanche 11 novembre à 17h
« Chorésophie » de Michel Raji -* Sur réservation

Exposition Histoires de lettres à la Minoterie

CHAHAB

Peintre, sculpteur, graveur, il est installé à Nay depuis 1998.
Cet artiste commence, dès les années 70, à travailler l’art de la calligraphie orientale en tant que mode d’expression plastique abstrait, intéressé par sa richesse graphique et son esthétique.
Il est alors encouragé par Madame Molinari, professeur à l’Ecole des Arts Décoratifs de Nice.
Il présentera à la Minoterie, du 6 octobre au 18 novembre, une sélection d’oeuvres courant des années 80 à aujourd’hui.
Ses dernières créations sont construites autour du mot « Néant » répété à l’infini. Son geste se libère et s’inscrit dans un mode d’écriture persane.
Sans faire appel à des outils utilisés traditionnellement en calligraphie, Chahab se sert de pinceaux et de brosses.

Nathalie DUMONTEIL

Cette artiste audodidacte vit à Marseille. Parallèlement à son métier d’orthophoniste, elle commence à s’intéresser à l’écriture.
Son passage à l’Art Cru et sa rencontre avec G. Lafargue à Bordeaux furent déterminants et lui permettent de s’engager vers une autre voie ; celle de la matière.
Le livre-objet fait son apparition, au début seulement pour y insérer ses textes. Puis, peu à peu le sens s’efface pour laisser place à la forme et donner des écritures sculptées.
Elle utilise le papier, celui devenu inutile destiné à être jeté. Elle froisse, plie, déchire, découpe, teint généreusement. Chacune de ces étapes amènent à la mutation du matériau. Le papier change de statut avec le langage.

Christel LLOP

Christel Llop est née à Toulouse en 1972 et partage son temps entre l'Ariège où elle réside, l'Espagne, la Grèce, et son atelier toulousain.
Depuis 22 ans, après sa rencontre avec Kitty Sabatier, elle explore la calligraphie occidentale, trace des traits, des lettres, des signes à la plume.
Elle échange et partage ses connaissances avec d’autres calligraphes et enseigne cet art à différents publics, l’art du signe, du geste, de la composition et de la mise en page. Au cours de ces 22 années, elle a cherché, appris, enseigné, voyagé. Sa rencontre à Londres avec la caryatide manquante à l’Acropole, a nourri un travail récent présenté à la Minoterie cet automne.
Elle raconte sur ses papiers l’histoire de l’exil, de l’arrachement, des mouvements de la vie, volontaires ou pas, du déchirement.

Edith SCHMID

Graveur d’origine Suisse, installée dans les Cévennes, elle expose des eaux fortes accès sur les signes et les caractères.
Son parcours commence dans l’atelier et continue dans l’atelier. Edith Schmid se déclare femme d’atelier et « lettreuse qui abuse des lettres ».
Au début de la gravure elle ne possédait que dix mots de français et l’autre langue (l’allemand) était loin derrière : se sont des signes qui ont surgi.
Plus tard…progressivement, les signes sont remplacés par des caractères.
Obstination de remplir tout support, on peut voir ce qu’elle écrit mais il est vain de rechercher une transcription. Cette écriture indéchiffrable pourtant porteuse de sens sedécline sur différents supports papiers.

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